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ACTIVITÉS CARITATIVES FAITS & CHIFFRESLe nombre de pauvres dans le monde s’est réduit de 1,9 à 1,4 milliard de personnes entre 1981 et 2005, selon les données de la Banque mondiale qui utilise un seuil de pauvreté fixé à 1,25 dollar par jour et par habitant. Une évolution d’autant plus positive que dans le même temps la population mondiale s’est accrue. Du coup, le taux de pauvreté a été réduit de moitié : de 52 à 26 % de la population mondiale.
Toutefois, ce jugement positif doit être nuancé. Le seuil de pauvreté considéré est particulièrement bas : en doublant ce seuil à 2,5 dollars par jour, on compte plus de trois milliards de pauvres, soit plus de la moitié de la planète. En Afrique sub-saharienne, la proportion de pauvres a augmenté entre 1981 et 1996, pour diminuer ensuite, mais elle n’a pas varié sur l’ensemble de la période : la moitié de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour. Enfin, les observations datent de 2005. Comme le reconnaît la Banque mondiale, le ralentissement économique mondial, la flambée des prix alimentaires et pétroliers risquent d’avoir des conséquences dramatiques pour les populations les plus démunies du monde.
La pauvreté: elle existe donc bien et elle s'installe de plus en plus. Chaque jour 34000 enfants et 24000 adultes meurent de faim ou de maladies dues à la sous alimentation.
Les inégalités sont là depuis bien longtemps avec la fracture pays du Nord et pays du Sud. Certains d'entre eux arrivent à sortir de ce statut de pays pauvre grâce à la bonne utilisation des ressources. C’est le cas du Brésil et de l’Inde, qui deviennent des puissances mondiales. Néanmoins, il est à noter que 1% des gens des pays émergents détiennent entre 70 et 90% de toute la richesse de leur pays. Le reste, c'est à dire 99% des gens, vivent dans la misère et la pauvreté.
Encore aujourd’hui, plus d’un million de femmes meurent chaque année des suites de complications de grossesse et d’accouchement pouvant être soignées et évitées. Selon le rapport, il est probable qu’une femme sur six en Afrique subsaharienne meure dans ces conditions, tandis que le ratio dans les pays développés est de 1 sur 3,800.
Un second domaine de préoccupation est le nombre d’enfants souffrant d’insuffisance pondérale. Ce sera encore le sort réservé à plus de 30 millions d’enfants en 2015.
Un troisième élément concerne les ravages causés par le VIH-SIDA. En 2006, cette maladie a emporté plus de 2,9 millions de personnes et le total de décès ne cesse d’augmenter. Les mesures préventives appliquées n’ont pas permis jusqu’à maintenant de freiner la propagation de la maladie. En 2005, plus 15 millions d’enfants ont perdu un de leurs parents ou les deux au SIDA.
Un quatrième enjeu majeur est le fait qu’en 2005 1,6 milliard d’habitants des pays en développement n’ont pas accès à des systèmes de santé de base. On s’attend à ce que 600 millions en seront encore privés en 2015 si la tendance actuelle se maintient.
Cette situation témoigne du fait que les retombées de la croissance économique dans les pays en développement n’ont pas été réparties de façon équitable et ce tout particulièrement en Asie Occidentale où les revenus des individus les plus pauvres ont considérablement diminué entre 1990 et 2004.
Enfin, les émissions globales des gaz à effet de serre continuent d'augmenter passant de 23 milliards de tonnes en 1990 à 29 milliards en 2004. Les effets dévastateurs du réchauffement climatique continueront d'être un obstacle majeur dans le cheminement global permettant d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement en 2015.
Pour autant, il faut crier haut et fort qu’il n’y a pas de fatalité au sous-développement et aux inégalités dans le monde. La situation des pays les plus pauvres peut s’améliorer. Entre 1981 et 2005, le taux de pauvreté en Asie de l’est est passé de 79 à 18 %, et de 84 à 16 % pour la Chine seule.